Origines et terroir

Marpa
Marpa de Rémuzat - © CP

Origines

Ce territoire, peuplé depuis la préhistoire, est profondément marqué par l’influence gauloise (Voconces) et romaine. Les Baronnies tirent leur nom des Barons de Mévouillon et de Montauban. Ces deux seigneuries furent définitivement annexées au Dauphiné, avant d'être cédées, comme partie de cette principauté, au royaume de France en 1349. Des activités annexes, comme l'élevage des cocons, destinés aux filatures et moulinages à soie de la région, constituent des sources de revenus importantes et améliorent le sort des paysans. Au cours de la première moitié du XXe siècle, de nouvelles cultures se développent comme le tilleul ou la lavande.

La région est fortement marquée par les événements liés à la Seconde Guerre mondiale, par la Résistance, très active dans la région.

L’agriculture reste prépondérante, employant près du tiers des actifs. La polyculture traditionnelle associée à un petit élevage a disparu au profit des arbres fruitiers qui progressent vers l’intérieur à la faveur des vallées de l’Eygues et de l’Ouvèze (abricotiers, cerisiers) ou du Céans et de la Méouge (pommiers, poiriers).

Dans la région de Nyons - Buis-les-Baronnies, les oliviers restent importants (A.O.P. olives et huile de Nyons) ainsi que la vigne, A.O.C. Côtes du Rhône dans le secteur Nyons - Vinsobres, et vins des Coteaux des Baronnies (Buis-les-Baronnies - Sainte-Jalle).

La région possède enfin un important secteur plantes à parfum (lavande, lavandin) médicinales et aromatiques qui donne lieu à un important commerce de fleurs séchées et d’Huile essentielle de Haute-Provence AOC.

L'élevage ovin subsiste comme dans la région voisine du pays du Buëch, principalement pour la production d'agneaux de Sisteron, mais dans une plus faible proportion. Le lait issu de l'élevage caprin permet de son côté la fabrication du fameux « picodon ».

Parc naturel régional des Baronnies provençales -

L'idée de créer un parc naturel régional dans les Baronnies provençales, à cheval sur deux départements (Hautes-Alpes et Drôme) et deux régions (Rhône-Alpes et Provence-Alpes-Côte d'Azur) date de la fin des années 1990.

Localement, elle a été lancée par le Groupement pour la Promotion et l'Expansion du Nyonsais Baronnies et des élus locaux, qui étaient conscients des difficultés économiques de cette région très rurale où l'agriculture reste menacée et au développement fragile.

En 2003, les deux conseils régionaux décident de financer une étude d'opportunité et de faisabilité qui leur permet de prendre une délibération commune le 17 décembre 2004 retenant un périmètre (130 communes concernées) et des principes d'organisation.

Le 30 mars 2007, le préfet de la Drôme, constatant qu'une majorité de communes et de communautés de communes concernées avait donné son accord, publie un arrêté de création d'un Syndicat Mixte de préfiguration d'un parc naturel régional et d'aménagement des Baronnies Provençales. Son siège est établi à Sahune et sa mission essentielle est de rédiger la charte du futur Parc qui sera soumise pour vote à l'ensemble des communes du territoire concerné.

Cette charte devrait être finalisée en 2011 et le label « Parc naturel » en 2012. Le projet de parc a été soumis à enquête publique du 20 juin au 22 juillet 2011 et pourrait regrouper 130 communes. Il aurait pour objectifs de préserver l'environnement, soutenir les activités agricoles et de doper le tourisme vert.

L'appellation « Baronnies provençales » a fait l'objet de discussions sur sa légitimité puisque ces territoires appartenaient au Dauphiné. Quelques terres adjacentes de la Provence existaient en enclaves dans le Dauphiné en 1789, mais leur étendue était faible. Cependant, si l'on se réfère à la carte du partage de la Provence en 1125, on peut considérer que les Baronnies ont un temps fait partie de la Provence.



Terroir

En Drôme Provençale, la terre est aride mais elle donne à ceux qui prennent la peine de la cultiver, des produits rares qui n'en sont que meilleurs. Vous trouverez dans les Baronnies une quantité de produits aux saveurs incomparables : abricots, cerises, noix, coing, fromages de chèvres, agneau des Préalpes du Sud, vins, olives, tilleul, lavandes, miels, croquettes aux amandes, plantes aromatiques, petit épeautre, truffes…
Les artisans qui transforment ces produits, souvent selon un rythme quasi ancestral (distillation, huiles d'olives et de noix…), vous redonneront le plaisir de goûter à des produits vrais et naturels.

A Rémuzat deux marchés intitulés "MARCHÉ ARTISANATS ET PRODUITS DU TERROIR" sont organisés (juillet et août).

AOC et IGP -
Indication géographique protégée et/ou appellation d'origine contrôlée, les produits et appellations du terroir : Huile essentielle de lavande de Haute-Provence, Picodon, Agneau de Sisteron, Comtés Rhodaniens, Coteaux des Baronnies, Drôme, Farine de petit épeautre de haute Provence, Méditerranée, Miel de Provence, Petit épeautre de haute Provence, Pintadeau de la Drôme, Volailles de la Drôme.


Documentation tirée de l'article Rémuzat de Wikipédia
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