Olivier SALIN, Maire de REMUZAT, le Conseil municipal et les Agents Communaux vous souhaitent de bonnes fêtes.

Historique

Rémuzat en histoire

Ce territoire est peuplé depuis la Préhistoire, plus précisément de l'âge de bronze grâce à la découverte de sépultures et de pointes de lance.

On note une présence humaine à Rémuzat pendant l'Antiquité, les vestiges découverts au quartier St Auban en témoignent.

Etymologie de Rémuzat : propriété d'un gallo-romain du nom de Remutius.

Au Moyen Age, en l'an 556 St Marius fonda l'abbaye de Bodon sur le plateau de St Laurent. C'est à peu près à cette époque que les religieux de l'abbaye couvrirent la contrée d'églises et de chapelles dont celle de Rémuzat.

 


Autrefois, le bourg de
Castrum Remusaco (la première mention écrite date de 1270) était bâti sur la rive droite de l’Oule. Au XIVème siècle, il y a deux villages : un en haut et l'autre en bas sur la rive gauche de l'Oule : Campus Caritatis

La Chapelle Saint-Michel (XIIIe).

Elle se situe sur la rive droite de l’Oule sur l’emplacement de l’ancien village.
Enchâssé dans les restes des remparts (XIVe) c’est le seul vestige en état du bourg primitif.
Appartenant à la tradition romane il faut remarquer l’orientation de son chœur au couchant.
On y conserve l’autel primitif paléochrétien creusé dans une dalle de marbre du Ier siècle.


Ancien fief de la baronnie de Mévouillon, sous la suzeraineté de l’abbaye de Bodon et plus tard de celle de l’abbaye de l’Ile Barbe, Rémuzat fut vendu en 1305 par le baron Raymond V et l’abbé de l’Ile Barbe, à Charles II roi de Sicile et comte de Provence. Il fit partie dès lors de la Claverie de l’Oule et releva, jusqu’à la Révolution, du gouvernement de Provence, de la viguerie de Sisteron et du Parlement d’Aix.

En 1618, le village du haut est déserté car le grand rocher du Caire qui le domine est une menace naturel (éboulement), de plus on n'y craint plus les invasions et il n'y a pas de sources sur cette rive. De nombreuses tuiles, poutres, pierres taillées sont récupérées pour la construction dans la vallée. Le village ainsi privé de ses toitures s'effondre rapidement. Seules une partie du rempart ainsi que la chapelle St Michel subsistent aujourd'hui.

Les vestiges de ce village serviront en 1720, de lieu de quarantaine en temps de peste.

En 1759, le tableau représentant St Eutrope est monté en procession dans la chapelle qui est bénite sous le double nom de St Michel et St Eutrope. Le village du bas construit toujours sur le même plan : avec la partie habitable surélevée, ils ont, et à juste raison, peur des caprices des ruisseaux et des rivières.

De la Révolution à nos jours :

La loi de juillet 1790 en fit une commune du département de la Drôme et la réorganisation administrative de l’an VIII (1799-1800), un chef-lieu de canton du district de Buis-les-Baronnies, comprenant les municipalités de la Charce, Cornillac, Cornillon, la Fare-et-Lemps, Montferrand, Pommerol, Rémuzat et Verclause.La réorganisation de l'an VIII fait entrer ce canton dans la composition de l'arrondissement de Nyons et y a joint les communes de Chauvac, Laux-Montaux, Montréal, Pelonne, le Poët-Sigillat, Roussieux, Sahune et Saint-May.

On doit la physionomie du village actuel à la construction de digues sur les rivières de l’Oule et Eygues au début du XIXe siècle. Ce qui n’a pas empêché l’inondation centennale du 13 août 1868 de faire d’importants dégâts. 

De nombreuses plaques commémoratives sont encore visibles dans le bourg et le long de l’Eygues sur la départementale 94 en direction de Nyons.

Cet axe routier qui emprunte le défilé des gorges de l’Eygues a désenclavé tout un territoire et permis le développement du village de Rémuzat.

L'Oule en crue
                                                  
           
Le village     

   
La place du Champs de Mars                                    
     
 

La passerelle du pont de l'Oule


Avenue du pont de l'Aigues

Personnalités liées à la Commune -
L’Abbé Lucien Van Damme (1901-1989), né en Belgique, descendant d'une vieille famille bruxelloise, obtint, pour des raisons de santé, d'exercer son ministère sous le climat ensoleillé des Préalpes du Sud. Curé de Rémuzat pendant plus de 54 ans (1933-1987), homme érudit, il écrivit sur son village et l’histoire locale de nombreux articles et des publications précieuses pour le chercheur, le linguiste et le sociologue.

Informations tirées d'archive et de la page Wikipédia de Rémuzat / Photographies exposées à l'Office de tourisme de Rémuzat

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